Imaginez-vous en train de chercher un appartement à Singapour. Plutôt que de passer par un agent immobilier traditionnel, vous vous rendez sur le site de Mogul et commencez à remplir un formulaire. Vous indiquez vos préférences : type de logement, nombre de chambres, quartier souhaité... En quelques instants, l'intelligence artificielle scanne plus de 100 000 annonces disponibles et vous propose une sélection personnalisée.
Une fois vos choix effectués, le service prend le relais. L'assistant virtuel de Mogul se charge de contacter directement les vendeurs, en tenant compte de votre emploi du temps pour organiser les visites. Grâce à sa capacité à converser par WhatsApp, à comprendre plusieurs langues et même à interpréter des émojis, cet assistant semble presque humain. À la fin du processus, vous recevez tous les détails des visites programmées, sans avoir à faire le moindre effort.
L'un des attraits majeurs de ce service est son coût. Alors que les agents immobiliers traditionnels perçoivent généralement une commission de 1 % sur le montant de la vente, Mogul ne demande que 0,2 %. Cela représente une économie significative pour les acheteurs, ce qui pourrait bien redéfinir les normes du marché immobilier à Singapour.
Cependant, cette avancée technologique suscite des interrogations parmi les agents immobiliers. Bien qu'ils reconnaissent l'innovation, ils estiment que l'humain reste indispensable, notamment pour comprendre les besoins spécifiques des clients et pour mener à bien les négociations. Actuellement, l'intelligence artificielle n'est pas encore capable de gérer ces aspects délicats.
Mais cette situation soulève des questions plus larges : l'IA pourrait-elle remplacer d'autres professions ? Quelles seront les conséquences sur l'emploi dans le secteur immobilier ? À mesure que la technologie progresse, où se situe la ligne entre l'assistance humaine et l'automatisation ?
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